Comparé à un « couteau suisse » en raison de sa large palette de d’utilisations possibles (textile, écoconstruction, plasturgie, alimentation, cosmétique, biomasse et production d’énergie…), le chanvre est aussi une culture reconnue pour son impact positif sur l’environnement et la qualité de l’eau et pour ses nombreux bénéfices agronomiques. Le chanvre est une excellente tête de rotation, il n’a pas besoin de pesticides pour se développer, est très peu gourmande en engrais. Autre atout, il est parfaitement adapté au climat breton.

Pour toutes ces raisons, Terres de Sources a décidé de s’engager dans le redéploiement des surfaces en chanvre sur les bassins versants d’alimentation en eau potable (le chanvre était une culture historique autour de Rennes).

 

Première étape : recenser les opérateurs locaux et régionaux impliqués ou intéressés par la promotion de cette culture. Ce travail ne se fait pas seul : une collaboration avec des territoires voisins, celui de la Roche aux Fées et celui du futur Parc naturel régional de Rance côté d’Emeraude, est déjà en route. L’engagement de la Chambre d’Agriculture de Bretagne dans la (re)construction d’un « écosystème » chanvre est un appui appréciable.

Objectif à court terme : réunir un consortium « chanvre » réunissant un ensemble d’acteurs privés, publics et agricoles locaux dans lequel la Collectivité Eau du bassin Rennais/Terres de Sources serait l’une des chevilles ouvrières.

Objectif à moyen terme : construire une filière robuste et durable avec une organisation et des débouchés sécurisés facilitant l’engagement d’agriculteurs et le développement des surfaces.